D’où viennent les croyances limitantes, les peurs et les angoisses ?
1. L’enfance : le terreau de nos croyances
- Les croyances limitantes se forment souvent dans les premières années de la vie.
- Elles proviennent :
- Des messages reçus (parents, école, religion, société) : « Tu n’y arriveras jamais », « Tu dois être parfait », « L’argent c’est sale »…
- Des expériences douloureuses (rejet, humiliation, abandon), souvent mal comprises par l’enfant, qui les interprète comme une vérité absolue.
Exemple : un enfant qui a été moqué en classe peut développer la croyance “Je ne suis pas intéressant”, et en grandissant, éviter de parler en public.
2. Le cerveau émotionnel (limbique) enregistre
- Le cerveau encode ces événements et émotions dans le système limbique.
- Lorsqu’un événement ressemble à une situation passée, le corps réagit automatiquement, même sans danger réel → peur, panique, fuite.
- Selon les neurosciences, une croyance est une connexion neuronale stable.
- Le cerveau fonctionne par habitudes neuronales : plus une pensée est répétée, plus elle devient automatique.
- 🔬 Neuroplasticité : notre cerveau peut restructurer ces circuits, notamment avec :
- La répétition de nouvelles pensées positives
- La méditation
- La thérapie comportementale ou le coaching
- 👉 Source utile : « The Neuroscience Behind Limiting Beliefs » (Medium, Jay Stacks Beats)
😟 Et les peurs et angoisses ?
Elles naissent souvent :
- D’un manque de sécurité intérieure
- D’un conflit intérieur non résolu
- D’un excès de charge mentale ou émotionnelle
- De l’inconnu, du manque de contrôle, du jugement
Elles sont amplifiées par :
- Une mauvaise respiration
- Une surcharge digestive
- Un terrain nerveux épuisé
- Un corps mal éliminé, intoxiqué (le cerveau baigne dans un liquide cérébro-spinal chargé !)
- Les émotions activent le système nerveux autonome
Les émotions sont physiologiques : elles provoquent des réactions visibles dans le corps (battements du cœur, respiration, tensions musculaires…).
Ces signaux sont gérés par le système limbique, surtout l’amygdale et l’hypothalamus.
L’interoception (perception des signaux internes comme le rythme cardiaque ou la digestion) joue un rôle dans :
L’anxiété
La peur
Les troubles psychosomatiques
👉 Étude : “Autonomic nervous system activity in emotion”, sur ScienceDirect
💓 Les émotions sont-elles liées aux organes ? Oui !
Selon les traditions chinoises, ayurvédiques et les approches modernes en psychosomatique, chaque organe est lié à une famille émotionnelle :
Ces liens sont de plus en plus validés par les recherches modernes (psychosomatique, PNEI – psycho-neuro-endocrino-immunologie).
👉 Recherches : “Emotions and Traditional Chinese Medicine” (PubMed & ResearchGate)
| Organe | Émotion associée | Déséquilibre émotionnel |
|---|---|---|
| Foie | Colère, frustration | Irritabilité, agressivité |
| Reins | Peur, insécurité | Angoisse, stress chronique |
| Cœur | Joie, amour, excitation | Panique, surexcitation |
| Poumons | Tristesse, mélancolie | Nostalgie, dépression |
| Rate/estomac | Rumination, inquiétude | Anxiété, souci permanent |
Et donc… le lien corps-esprit ?
Oui, c’est un cercle psycho-émotionnel et organique :
🧠 Une pensée crée une émotion → 🫀 l’émotion active un organe → 💥 l’organe envoie des signaux au cerveau → 🌀 boucle de stress ou de vitalité.
Et c’est là que l’alimentation, la respiration, le jeûne, le massage, la parole, la reconnexion au corps jouent un rôle clé pour libérer ces émotions engrammées et reprogrammer le cerveau.
